Montauban Le parc des rives
LE SAUVAGE ET LE CIVILISÉ
En 1930, une inondation dévaste les faubourgs de Villebourbon scellant la fin d’un lien multiséculaire entre Montauban et le Tarn.
Dans le cadre du plan de référence que nous avions réalisé sur les faubourgs de Villebourbon, il nous était apparu évident que la requalification du Tarn était une des clefs d’entrée pour la revalorisation des faubourgs inondables de Villebourbon mais au-delà, pouvait devenir la colonne vertébrale d’un projet visant à valoriser Montauban comme ville jardin.
La particularité du Tarn est d’offrir des séquences d’une extrême variété.
Le projet vise à renforcer cette richesse d’ambiance : promenade fleurie dans les parties étroites lorsque le quai s’expanse, esplanade de quartier passé le pont de Sapiac, ambiance plus urbaine sur le quai de Villebourbon, puis respect de la nature presque sauvage passé le pont vieux...
Le projet illustre la confrontation de cette nature sauvage et des ambiances plus urbaines.
Il démarre dans des mouvements souples de terres - comme les limons que le fleuve aurait déposé - , associés à une végétation et un éclairage ponctuel et mouvant.
Ces limons grimpent sur le pont de Sapiac et permettent d’adoucir la rupture qu’il représente dans le paysage actuel.
Puis, progressivement, ces éléments « aléatoires » et de petites échelles viennent investir la « grille des platanes » qui donne une matrice forte aux aménagements en amont (tous les autres éléments dont les lignes d’éclairages s’implantent dans cette trame, que l’on « éclaircit » pour atténuer le caractère austère de ces plantations trop serrées).
La force de cette opposition entre le souple et l’organisé, la courbe et la droite, la grande hauteur et l’échelle humaine, donne un fil directeur très puissant, permettant ainsi de rester dans un langage très simple.
Commune de Montauban (82)
avec Juliette Favaron paysagiste
Mission complète
Première tranche : 3 000 000 € HT
En cours
Maître d’ouvrage : Montauban 3 Rivières Aménagement
© photographies
d’une ville à l’autre…