New-York #3 La place de la barrière
Entre les tours, de quartier en quartier, New York décline ses maisons en bande avec toujours cet escalier qui mène directement au niveau de « réception », au-dessus de l’espace domestique.
Malgré leur ressemblance, ces ensembles dégagent des ambiances subtilement différentes que l’on peut chercher à analyser comme dans le jeu des 7 erreurs.
Certains sont vraiment plus chics avec de jolis détails de menuiseries ou des corniches ouvragées. Souvent, cela va de pair avec un jardinet bien entretenu côté rue.
En banlieue, cet espace de l’entre deux sera plutôt occupé par les poubelles ou quelques objets encombrants.
Mais un point clef change beaucoup de chose : la place de la barrière.
À Bedford Stuyvesant, la barrière enserre l’ensemble de l’espace de devant et met à distance les premières marches.
À Greenwich, elle vient toucher les bords de l’escalier qui est juste mis à distance par le portillon.
Et à Brooklyn, nous avons vu le portillon disparaître. L’escalier ouvre alors directement sur la rue. La barrière n’occupe qu’un rôle symbolique pour délimiter la limite du jardinet de part et d’autre du seuil.
À nouveau, la question de la limite.