New-York #1 La ville qui impose le mouvement
Le Corbusier trouvait qu’à New York les gratte-ciels étaient trop petits (New York Herald Tribune, 22 octobre 1935)
Si on avait demandé l’avis du baron Hausmann, il aurait plutôt souligné la petitesse des rues au regard des immeubles qui les bordent et surtout l’exiguïté des trottoirs.
Rien n’est fait pour s’arrêter.
Même les mendiants ont du mal à trouver des coins pour s’implanter si ce n’est sous terre !
Tous au coude à coude avec une seule possibilité : avancer.
Avancer, sans aucune possibilité de repli dans l’épaisseur de la ville.
Les « blocs », très peu larges, sans profondeur, ne permettent guère d’entrer à l’intérieur chercher une petite venelle ou une impasse un peu tranquille.
Une ville sans porosité, sans espaces de retrait.
Une ville qui impose le mouvement