Au cœur du parc régio­nal de l’Aubrac, Saint-Geniez‑d’Olt-et‑d’Aubrac pos­sède des qua­li­tés pay­sa­gères indis­cu­tables. Nichée entre les côteaux, la ville pos­sède de mul­tiples motifs pay­sa­gers allant des berges du Lot aux jar­dins en lanières en pas­sant par l’ancienne cour d’école, la place de la Mai­rie ou les bords d’Auronne. Autant de lieux peu ou pas amé­na­gés. Le pro­jet pro­pose de valo­ri­ser ce patri­moine excep­tion­nel dans le but d’intensifier les usages en centre-ville par le biais d’actions simples et ciblées. Faire un jar­din dans l’ancienne cour d’école, arbo­rer la place de la Mai­rie et accom­pa­gner les axes de mobi­li­té douce par des ali­gne­ments d’arbres sont autant de pro­jets por­teurs de sens dans une démarche visant à redon­ner toute sa place à la nature en ville et de la réins­crire dans son grand ter­ri­toire.

Tra­ver­sé par une dépar­te­men­tale au tra­fic rou­tier intense, le pro­jet se veut apai­sant, atté­nuant la vitesse auto­mo­bile au moyen d’écluses loca­li­sées dans des lieux spé­ci­fiques. Il convien­dra aus­si de tra­vailler sur les portes d’entrées de la ville, pour le moment peu ou pas trai­tées, et qui auront voca­tion à encou­ra­ger les mobi­li­tés douces. Le pro­jet pré­voit non seule­ment d’améliorer les axes exis­tants par des amé­na­ge­ments pay­sa­gers, mais pro­pose de trou­ver de nou­velles connexions afin de den­si­fier le maillage exis­tant, et d’apaiser la cir­cu­la­tion auto­mo­bile dans le cœur de ville dans le but d’inciter la popu­la­tion à se dépla­cer à pied ou à vélo. Un tra­vail de signa­lé­tique est envi­sa­gé pour mieux don­ner à lire ces par­cours et per­mettre aux usa­gers de les repé­rer.

Avec  IDEIA VRD